Film documentaire : une centaine d’épisodes sur les Mères Héroïnes du pays
Le Courrier du Vietnam - 14/10/2011
Les premiers épisodes d’un documentaire de plus de 100 épisodes, dressant le portrait de Mères Méroïnes vietnamiennes des quatre coins du pays, seront diffusés au début de l’année prochaine sur la chaîne HTV9 de la Télévision de Hô Chi Minh-Ville.
Il s’agit d’un grand projet du studio de téléfilms de Hô Chi Minh-Ville (TFS) destiné à honorer et à témoigner de la reconnaissance envers les Mères Méroïnes vietnamiennes pour leurs sacrifices. Le réalisateur général est le directeur adjoint du TFS, Ly Quang Trung.
Ce projet de grand documentaire fera le portrait de 100 Mères Héroïnes qui sont représentatives de centaines d’autres vivant dans les 63 provinces et villes du pays, au Laos et au Cambodge. Le film présentera en particulier des situations particulières telles une famille où la belle-mère, la bru et la fille sont toutes Mères Héroïnes vietnamiennes. Le scénario est écrit par l’écrivaine Trâm Huong en basant sur 200 notes prises sur les Mères Héroïnes vietnamiennes. Leur portrait sera dressé par des interviews, des anecdotes de proches ou de voisins...
Ces dernières années, le studio TFS a réalisé plusieurs documentaires sur des femmes et Mères Héroïnes vietnamiennes dont Nguoi me miên Nam (La mère du Sud), Nu tuong Nguyên Thi Dinh (La femme générale Nguyên Thi Dinh), Anh hùng Ta Thi Kiêu (L’héroïne Ta Thi Kiêu)... En dehors de cet hommage national des mères, les réalisateurs veulent sensibiliser et faire comprendre aux jeunes générations du pays la valeur de leurs sacrifices lors des résistances nationales pour la libération et la réunification du pays.
Thuy Hà/CVN
Source : http://lecourrier.vnagency.com.vn/d...
Le documentaire Grace, Milly et Lucy… des fillettes soldates, de Raymonde Provencher, évoque la tragédie des filles enrôlées de force par les troupes rebelles ougandaises. Elles y racontent leur calvaire.
Ces vingt dernières années, plus de 30 000 enfants ont été enlevés par l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) dans le nord de l’Ouganda. Tous participent à la lutte sanglante menée par le chef rebelle Joseph Kony contre le gouvernement. Parmi ces jeunes, 30 pour cent seraient des filles. Âgées de 8 à 12 ans, elles deviennent de petites machines à tuer. Leur mission est de combattre les troupes gouvernementales dirigées par Yoweri Museveni.
Grace, Milly et Lucy témoignent du jour où leur univers a complètement basculé dans l’horreur. Nos trois protagonistes ont dû troquer leur jouet pour un kalachnikov, afin d’être entraînées et de servir comme mercenaires. Elles ont été ravies à leurs familles, séquestrées, maltraitées et violées. Les fillettes soldates deviennent des esclaves sexuels et doivent épouser leurs tortionnaires. Après des années de captivité en pleine brousse elles reviennent, dans leur village natal, accompagnées d’un ou plusieurs enfants.
Raymonde Provencher offre une tribune essentielle à ces jeunes victimes embrigadées dans des conflits armés. Aujourd’hui, ces ex-petites filles soldates mènent un dur combat pour se bâtir un avenir. Grace Akallo s’est enfuie après sept mois de captivité. Elle prononce des discours sur les forums et milite pour qu’il n’y ait plus jamais d’enfants soldats. Milly et Lucy ont fondé Empowering Hands, un programme d’action bénévole pour aider à la réinsertion sociale de leurs compatriotes.
Il est difficile de réapprendre à vivre pour ces mères « célibataires » ostracisées par leur communauté !
Chronique de Sonia Pépin. Source : http://www.airepepin.com/2011/03/gr...
Bande annonce : http://www.onf.ca/film/Grace_Milly_...
Le documentaire Women are Heroes revient sur l’œuvre spectaculaire du jeune photographe JR autour de la condition des femmes dans le monde.
Octobre 2009. Installés sur les ponts et les quais de Seine, des yeux géants regardent d’un air ahuri les parisiens. Ces regards appartiennent aux héroïnes de JR : des femmes issues des quatre coins du monde au destin tragique et difficile. C’est armé d’un appareil photo et d’une caméra que le jeune artiste français JR s’est envolé pour la première étape de cette aventure féministe et universelle. Avec une seule idée en tête, photographier des femmes qui s’affirment dans un contexte difficile, pour afficher leur portrait dans plusieurs grandes villes du monde. Objectif : mettre en valeur leur dignité aux yeux de tous.
Destination les bidonvilles du Kenya, les favelas du Brésil, les immeubles dévastés du Cambodge et les rues de New-Delhi. JR rencontre des femmes qui se prêtent au jeu de l’autoportrait filmé et photographié. Des témoignages bruts, racontés face caméra avec simplicité, humour et douleur. Chacune évoque son quotidien, une anecdote de la vie, sa place dans la société, dans les médias, sa vision du bonheur... C’est à l’issue de ces entretiens filmés qu’interviennent les prises photographiques. Les femmes singent des grimaces et font les folles devant l’objectif, mais c’est surtout la sévérité du milieu social qui se lit sur leur visage. Les photos prêtes, les collages peuvent commencer. Les affichages géants débutent dans les pays d’origine des intervenantes. Sur les murs, les toits ou la façade d’une église, les visages de ces destins hors normes scrutent les passants. Passer de l’anonymat total à l’exposition publique relève de l’hommage, mais aussi du symbole : celui de la femme régissant la société. C’est aussi l’idée d’une minute de gloire accordée à chacune des participantes.
Lorsqu’il expose ces photos géantes dans les grandes villes du monde, JR cherche à offrir une visibilité à ces femmes auxquelles on accorde si peu de place, dans les médias ou dans la conscience des citadins. Le documentaire n’est pas qu’un simple making-of du projet.
Imparfait et parfois trop esthétisant (les accélérés des premières minutes font craindre le pire), ce premier film démontre que JR n’a peut-être pas encore la carrure d’un cinéaste affirmé. Peu importe, le documentaire offre le témoignage de chacune de ces femmes, expose leur situation et met à nu les émotions qui les submergent. Sans l’existence de ce film, les images exposées dans les villes n’ont pas le même sens. On peut se prendre à rêver que JR colle à nouveau ses portraits en ville après que le public ait découvert le documentaire, et qu’il puisse enfin regarder ces femmes comme chacune mérite d’être vue.
Extrait de la chronique de Ravith Trinh. Source : http://jr.mondomix.com/fr/chronique...
Bande annonce : http://www.womenareheroes.be/
Trailer on Daily Motion : http://www.dailymotion.com/video/x4...
http://www.dailymotion.com/video/xg...
Site officiel du projet : http://womenareheroes-lefilm.com/si...
Film documentaire de Philippe Rostan.
Sa vie est un roman. Doublé d’un livre d’histoire. Ecouter parler Madeleine Riffaud, c’est traverser sur un fil tendu, celui de son destin hors du commun, cinquante années de guerres et de luttes pour la liberté, en France, en Afrique du Nord et en Asie. Résistante, poétesse, journaliste engagée sur le front de la décolonisation : le parcours de cette pasionaria est empreint de courage et de pugnacité. Un destin forgé à 20 ans dans les rues de Paris occupé, où la jeune Madeleine, nom de guerre Reiner, abat de sang-froid un officier SS. Arrêtée par la Gestapo, elle échappe au peloton d’exécution. Mais reste marquée à jamais par le séjour en enfer dans les salles de torture de la rue des Saussaies. Dès lors, elle avance « avec un grain de folie dans la tête », imperméable au danger : dans les « maquis parisiens », où, mitraillette à la main, elle mène la guérilla face aux Allemands ; puis, sur les champs de bataille, en Algérie ou au Vietnam, où, devenue correspondante de guerre, elle se bat avec sa plume et son appareil photo. Il lui faut « des situations extrêmes pour pouvoir être bien », dit-elle. C’est la journaliste de terrain, la femme de lettres mais aussi l’amoureuse qui se racontent ici avec une franchise enfantine, et la mémoire intacte des pires horreurs. Admiratif comme on peut l’être face à un tel destin, Philippe Rostand a choisi de s’effacer et de construire son film autour du seul témoignage de son héroïne, seulement interrompu par la lecture d’extraits de ses poèmes. Faisant confiance à l’attachante personnalité de Madeleine Riffaud, à sa profonde humanité, pour nous tenir accrochés une heure durant. (Virginie Félix, Télérama n° 3156)
Source : http://television.telerama.fr/telev...
France - 2010 - 1h 34 - Couleur
Réalisation : Philippe Rostan - Production : Filmover Production, France Télévisions, France Ô, Canal +, Planète avec la participation du CNC et le soutien de la Région Ile de France
« Les Trois guerres de Madeleine Riffaud ou comment rayer ce qui dérange de l’histoire », une analyse critique de Caroline Andréani http://www.comite-valmy.org/spip.ph...
Une analyse de Véronique Macon http://philippepoisson-hotmail.com....
Voir aussi : http://www.aafv.org/Les-trois-guerr... http://www.aafv.org/1964-Madeleine-...
In the late 1990s, Rose Mapendo lost her family and home to the violence that engulfed the Democratic Republic of Congo. She emerged advocating forgiveness and reconciliation. In a country where ethnic violence has created seemingly irreparable rifts among Tutsis, Hutus and other Congolese, this remarkable woman is a vital voice in her beleaguered nation’s search for peace.
When war came to Rose’s village, she was separated from her five-year-old daughter, Nangabire. Rose managed to escape with nine of her ten children and was eventually resettled in Phoenix, Arizona. Over a decade later, mother and daughter are reunited in the US where they must face the past and build a new future. As mother and daughter get to know one another, they must come to terms with a painful past, and define what it means to be a survivor, a woman, a refugee and an American.
Through this intimate family portrait unfolding against the wider drama of war, we explore the long-term and often hidden effects of war on women and families, particularly those in traditional societies—financial despair, increased susceptibility to rape, and social ostracism. PUSHING THE ELEPHANT will capture one of the most important stories of our age, a time when genocidal violence is challenged by the moral fortitude and grace of one woman’s mission for peace.
This is a powerful first-person portrait of an indomitable woman dedicated to peace and the healing power of forgiveness. A moving, joyful and hopeful chronicle of refugee experience and acculturation in the U.S. today, PUSHING THE ELEPHANT is also an insightful portrait of the changing face of immigration’s in our increasingly diverse society.
A film by Beth Davenport and Elizabeth Mandel 2010, 83 minutes, Color, DVD
Source : http://www.wmm.com/filmcatalog/page...
titre original : Das Mädchen und das Foto
Le 8 juin 1972, Nick Ut, photographe de l’agence Associated Press, croise Kim Phuc, une petite fille de 9 ans, fuyant le village en feu de Tran-Bang, à 65 km au nord-ouest de Saigon. Elle court en hurlant sur une route vietnamienne, brûlée après un bombardement au napalm par l’aviation sud-vietnamienne. Le journaliste appuie sur le déclencheur puis conduit en urgence l’enfant à l’hôpital de Cu Chi, près de Saigon. Parallèlement, sa photo parvient aux rédactions américaines et fait le tour du monde. De son côté, Kim Phuc devient une icône pour la propagande du régime communiste vietnamien. Après des études de médecine, elle apprend l’anglais et l’espagnol à Cuba. Au début des années 90, elle se réfugie au Canada avec son mari. Depuis 1994, elle est ambassadrice de l’Unesco.
Documentaire de Marc Wiese (Allemagne, 2009). 52 min. Inédit. Diffusé sur Arte le mercredi 17 février 2010.
Source : http://www.historia.fr/web/grille-t...
CR critique : http://fr.ulike.net/La_Petite_Fille...
Au printemps 1945, trois Berlinoises racontent dans leurs journaux intimes la bataille de Berlin du point de vue de la population civile. Au cœur de la guerre, elles écrivent en toutes circonstances. Même quand elles sont exposées aux viols en série perpétrés par les forces conquérantes. L’assaut sur le corps des femmes. Plus petit dénominateur commun de tous les conflits qu’un tabou persistant maintient dans le silence. Les Filles des ruines confronte ces récits rédigés sur le vif aux souvenirs d’autres femmes qui ont vécu la bataille de Berlin et donne à voir cette guerre invisible telle qu’elle se devine dans les décombres de la ville.
C’est en découvrant les images en couleur tournées par l’armée américaine dans les jours qui ont suivi la chute de Berlin, en 1945, que le réalisateur, Xavier Villetard a eu l’idée de ce film. « Partout où le regard se porte, il n’y a que des femmes, des enfants, quelques vieillards. Partout “les filles des ruines” sortent des entrailles des maisons et elles sont si nombreuses que les hommes paraissent avoir disparu de la circulation. En plan fixe, elles dévisagent la caméra ». Une souffrance qui se tient debout. À Berlin, le pillage du corps des femmes par les soldats de l’Armée rouge s’est effacé derrière la barbarie nazie. Les violences sexuelles subies ont été banalisées, écrasées. « Les femmes allemandes ont bel et bien été projetées au cœur de la déroute de l’homme nazi. »Elles ont payé pour lui. Corps sonnant trébuchant. Les chiffres ne sont guère précis. Entre 100 000 et 300 000 viols ont été commis dans la seule ville de Berlin. Peu de documents ont traité cette tragédie. Xavier Villetard a a eu recours aux journaux intimes pour reconstituer les faits confrontés aux images d’archives, recoller les morceaux d’une histoire interdite. Trois Berlinoises témoignent, avec plus ou moins de spontanéité, comme s’il était temps, enfin, de parler, livrant ainsi la bataille de Berlin du point de vue de la population civile. Où le détail cru et l’âpre anecdote, sans pathos, révèlent un autre volet de la Libération, un volet invisible et tragique…
France - 2008 - 1 h 02 - HD • 16/9 - Couleur
Réalisation : Xavier Villetard - Production : Zeugma Films
Source : Les filles des ruines ou les oubliées de l’histoire : http://philippepoisson-hotmail.com....
A visionner sur Ubest1 : http://www.ubest1.com/?page=video/2...
Film de Christelle Lheureux
À Saigon, une femme regarde un mélodrame à la télévision : le récit d’un enfant parti, avec un camarade, à la recherche de son père disparu pendant la guerre d’indépendance – la fable édifiante d’un engagement où la conscience politique s’éveille au contact de la terreur du régime de Diem et de l’occupant américain, de la solidarité des paysans au Front National de Libération et de la révolte des bonzes. Vietnam, tour, détour deux enfants. De cette histoire, peu d’images nous parviennent, des vignettes au fond d’un téléviseur, des insertions avec des fondus enchaînés, un travail graphique qui leur donne le caractère irréel, présent et diaphane à la fois, d’un rêve, de résurgences inopinées du passé dans le présent. Ce qui porte ce récit en fait, c’est une voix, la voix mélancolique d’une femme dont les accents ne sont pas sans évoquer les chants de « l’armée des longues chevelures », des femmes engagées dans la résistance. La femme qui regarde ces images est jeune. Elle n’a pas connu la guerre. Elle ne dit mot. Ce récit lui semble venir d’un autre monde. Ce sont les images de son quotidien, de sa famille, de Saigon aujourd’hui qui servent de substrat au voyage initiatique des deux enfants sur le Mékong, qui donnent un corps à cette voix de fantôme. (Yann Lardeau)
2007 - France - 33 min. - DV Cam - Couleur
Source : http://www.lussasdoc.org/film-water...
Le film de Christelle Lheureux « Water Buffalo » sélection française Cinéma du Réel 2008 a été sélectionné au festival Côté Court de Pantin, France, du 10 au 21 juin 2008. Il a été programmé au Festival Hors Pistes organisé par le Centre Pompidou, Paris, France, du 28 au 30 mars 2008. Il a été projeté à la Cinémathèque française à Paris le dimanche 25 mai dans la programmation « Confrontation narratives ».
Film documentaire de Boris Lojkine.
Au Vietnam, trente ans après la guerre, les fantômes du passé n’ont pas fini de hanter les vivants : des centaines de milliers de soldats sont morts sans sépulture, réduits au triste destin d’âmes errantes. Munis des registres de leur unité, Tho et Doan, deux anciens combattants vietcongs, se mettent en quête des tombes de leurs camarades, dans l’espoir de ramener leurs corps à leurs familles. De champs de bataille oubliés en cimetières de « soldats inconnus », leur quête les ramène sur les lieux qui ont marqué leur jeunesse et forgé leur destin. Dans un présent parfois indifférent à cette histoire tragique, ils rencontrent une femme encore hantée : Madame Tiêp...
France - 2006 (sortie : 24 janvier 2007) - 1 h 24 - Couleur
Réalisation : Boris Lojkine - Production : Mani Mortazavi, Marie Darel
http://www.critikat.com/Les-Ames-er...
http://penser.over-blog.org/article...
Extrait :
L’Allemagne nazie vient de capituler, définitivement et sans conditions. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. C’est du point de vue de quatre femmes que ce documentaire de fiction fait revivre l’exceptionnelle journée du 8 mai 1945, du petit matin jusqu’à la tombée de la nuit : l’Américaine Margaret Bourke-White, journaliste photographe, se trouve à New York. L’Allemande Traudl Junge est la dévouée secrétaire d’Hitler. Le 28 avril, elle tape le testament du Führer. L’Anglaise Nancy Mitford écrit des romans et tient une librairie à Londres où elle s’éprend du volage directeur de cabinet du général de Gaulle. La Française Charlotte Delbo est communiste et résistante. Déportée à Auschwitz, elle sera l’une des rares rescapées de ce camp.
France - 2005 - Couleur
Réalisation : Patrick Jeudy.
L’analyse de Guillaume Soulez, sémiologue,
« La couleur de l’archive » : http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/te...
Des dizaines de milliers de jeunes Nord-Vietnamiennes ont joué un rôle crucial dans la défaite américaine. Inlassablement, elles ont participé à l’effort de guerre en tentant de reconstruite la piste Ho-Chi-Minh, cible quotidienne des bombardements américains, route vitale pour le déplacement, le ravitaillement en munitions et en alimentation des combattants nord-vietnamiens. En sacrifiant leur jeunesse, elles ne savaient pas qu’elles sacrifieraient leur vie de femme, d’épouse et de mère. Une victoire qu’elles ont payée au prix fort.
France - 2004 - 0 h 52 - Couleur
Réalisation : Laurence Jourdan - Production : Sunset Presse
Pendant la guerre du Vietnam, elles sont 150 000 à se porter volontaires pour défendre leur pays aux côtés des hommes. A leur retour, malades, blessées, épuisées, elles ne reçoivent en guise de récompense qu’incompréhension et mépris. Portrait d’une génération de femmes sacrifiées au nom de la liberté.
« La guerre peut durer cinq ans, dix ans, vingt ans ou plus encore. Hanoi, Haiphong ou d’autres villes peuvent être détruites. Ils peuvent bombarder nos usines... rien n’est plus précieux que la liberté et l’indépendance. Jusqu’au jour de la libération, notre peuple reconstruira notre pays plus grand et plus beau... » Lancé en 1966, cet appel d’Hô Chi Minh a été entendu par 220 000 jeunes, qui se sont empressés de s’engager dans les unités de volontaires.
Parmi eux, 150 000 filles, pour la plupart des paysannes âgées de 20 ans à peine. Prêtes à se donner tout entières à l’effort de guerre, elles n’imaginaient pas où le terrible conflit « les mènerait ». Leur enfer a duré en moyenne huit ans.
Huit années de pluies incessantes, de moustiques, de bombes, de napalm... qui ne les ont pas empêchées de réparer, sécuriser, construire et reconstruire inlassablement le réseau de 16 000 kilomètres de routes, de ponts et de tunnels composant la célèbre piste Hô Chi Minh. Un axe vital reliant le Nord et le Sud, devenu une obsession pour les deux camps.
La guerre de réunification a coûté la vie à 1,5 million de Vietnamiens et à 58 000 soldats américains. Elle a aussi volé leur vie de femme aux volontaires. Revenues malades, blessées, usées avant l’heure, elles n’ont que trop rarement pu bâtir une vie de famille : « A notre retour au village, à 24 ans, on n’était plus mariable », explique Hong. « J’avais le palu, je m’étais tellement enlaidie que personne ne voulait me voir », renchérit Hoi.
Seulement, dans la société vietnamienne, renoncer à être mère équivaut à ne plus exister. Meurtries dans leur chair et dans leur âme, certaines ont eu le courage de briser un autre tabou : celui de mettre au monde un enfant hors mariage. Incomprises, répudiées ou blâmées par les communautés villageoises, elles n’ont pu compter que sur elles-mêmes pour survivre. Et ont dû attendre 1997 pour que l’Etat daigne enfin statuer sur leur cas.
Beatriz Loiseau. Source : http://www.france5.fr/programmes/ar...
In this film made over ten years, filmmaker Barbara Sonneborn goes on a pilgrimage to the Vietnamese countryside where her husband was killed. She and translator (and fellow war widow) Xuan Ngoc Nguyen explore the meaning of war and loss on a human level. The film weaves interviews with Vietnamese and American widows into a vivid testament to the legacy of war.
Source : http://www.imdb.com/title/tt0181786...
Documentaire - Etats-Unis - 1998 - 1h12 - Couleur
Réalisation : Barbara Sonneborn
The first words from Barbara Sonneborn’s Regret to Inform, sung by a Vietnamese war widow, perfectly characterize this 1998 Oscar nominee for Best Documentary. Centered around the filmmaker’s journey to Vietnam twenty years after an enemy mortar killed her husband, Regret to Inform shares the stories of American and Vietnamese women who lost loved ones to the war.
The cruelty that we experienced was longer than a river, higher than a mountain, deeper than an ocean.
The most compelling elements of Regret to Inform are the views from both sides of the struggle. Dozens of women convey their loss, their grief, their confusion. While the American women were alone and uncertain, sometimes for years, of their companions’ fates, the Vietnamese women were dealing with the same emotions as well as the war in their own villages. Many had to deal not only with loss of family and loved ones, but also with torture at the hands of the South Vietnamese army. Sonneborn’s companion on her journey, Xuan Ngoc Nguyen, also lost her husband in the Vietnam War and subsequently married an American soldier and returned with him to the US. Nguyen’s experiences during the war as a child, widow and prostitute and after as an unwanted bride in the « enemy’s » country provide a fascinating counterbalance to Sonneborn’s and the two epitomize the experiences shared by all of the women in the film. [Read more :] a review by Mark A. Nichols : http://www.documentaryfilms.net/Rev...
Full presentation on American Documentary : http://www.amdoc.org/projects/truel...
Trailer on Video Detective : http://www.videodetective.com/movie...
Official film trailer on YouTube :
Raised in Saigon, during the escalation of the Vietnam War, Tiana witnessed the conflict firsthand and these impressions would later grow to shape much of her work as an artist. Tiana’s father, Patrick Du Phuoc Long, was Director of Information and her uncle was the Minister of Defense, both for South Vietnam. With her family directly involved in the political arena that shaped the politics of this era, Tiana had an inside view of what was happening to the land of her birth. In 1966, she and her family immigrated to the United States following the fall of the South Vietnamese President Ngo Dinh Diem.
In 1987, Tiana returned to Vietnam for the first time in 24 years in order to reconnect with her roots and form a new bond with a changing, growing Vietnam. Seeking to reconcile her “American self” with her Vietnamese one, Tiana travelled extensively over the next several years interviewing and documenting the country and its people through photography, film and video. The result of these explorations was culminated in her critically-acclaimed film From Hollywood to Hanoi, executive produced by Oliver Stone. This film has been screened at The White House, on Capitol Hill and is used as educational material at top universities and continues to be relevant in the discourse on American-Vietnamese relations.
From Hollywood to Hanoi captures the myriad of emotions Tiana experienced as she reconnected with her clan of relatives, and sees firsthand the deep scars and social divisions that still exist as a result of the Vietnam War. Included are heartwrenching interviews with several Amerasians, the offspring of American GI’s and Vietnamese women. Also captured is the resilient energy of this poor nation still battered by the past and eager to get on with the future. Throughout it all, Tiana’s charm, determination, humor, and courage shine through.
Source : http://fromhollywoodtohanoi.com/
Review/Film ; Going Back Home, Again and Again, To Find Vietnam and to Find Herself : http://movies.nytimes.com/movie/rev...
From Hollywood To Hanoi – Indochina Film Arts Foundation – Cinemax from Dziga Perez on Vimeo.
In 1989, the British television station Yorkshire Television broadcast the documentary Four Hours in My Lai as part of the ITV networked series First Tuesday. Using eyewitness statements from both Vietnamese and Americans the programme revealed new evidence about the massacre.
On March 16, 1968, a battle-scarred U.S. fighting unit entered the Vietnamese hamlet of My Lai. There, a group of soldiers murdered 500 unarmed women, children and old men. Simply and courageously, Four Hours in My Lai tells the truth about what happened–a story that should never be forgotten.
Four hours in My Lai won an Internantional Emmy and a British Academy Award.
Read more on Wikipedia : http://en.wikipedia.org/wiki/My_Lai...
See also the book :
Michael Bilton & Kevin Sim, Four hours in My Lai : a war crime and its aftermath, Viking, 1992 ; Penguin, 1993.
Written as a companion to the Yorkshire TV documentary (1989) by its producers, this unsettling account of the methodical massacre by a unit of the U.S. Army of over 500 Vietnamese villagers near Quang Ngai in 1968 gathers together evidence from GI eyewitnesses, survivors, and the extensive record of military investigators to tell us what happened, along with interviews and backgrounds of some of the participants to try to understand why. It then assembles a remarkably insightful assessment of the public’s and the Nixon administration’s response to both the war and this gruesome permutation of it. The book follows the legal repercussions that ended when only one of the many guilty parties, Lieutenant William Calley, was convicted. Any Vietnam War collection that does not carry this work is not complete ; the massacre was both symptomatic of the military’s prosecution of its mission and a watershed event in the evolution of the war itself. This investigation is a superlative dissection of those appalling crimes.
Mel D. Lane, Sacramento, Cal. Copyright 1992 Reed Business Information, Inc.
Film de Joris Ivens & Marceline Loridan-Ivens
Film politique par excellence, modèle dans le genre qui montre l’ingénieuse résistance du peuple vietnamien face au pilonnage intense de l’artillerie américaine dans sa totalité (lourde, marine, aérienne) tentant de décimer toutes vies sur de larges portions du territoire. C’est donc en construisant d’immenses galeries souterraines où l’on survit « vaille que vaille » ; une organisation d’efficacité exemplaire et une conviction inébranlable quant à la victoire, que le peuple vietnamien parvint ainsi à terrasser l’ogre yankee...
1968 – France – 113 min. – 16 mm – Noir & Blanc
Source : http://www.lussasdoc.org/film-le_17...
Film de Joris Ivens
Un chef-d’œuvre du documentaire, du film politique qui, en trente minutes, avec quelques inserts d’actualités, nous montre la lutte obstinée du peuple vietnamien contre l’assaillant yankee... L’omniprésence du danger vient en effet du ciel par l’incessant et souvent inutile bombardement programmé du Vietnam du Nord (plus de bombes larguées que durant la seconde guerre mondiale)... Un hommage et un honneur à tout un peuple qui sut, par l’ingéniosité de sa résistance, terrasser l’ogre américain.
1966 – France, Vietnam – 28 min. – 35 mm – Noir & Blanc